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L'autre politique plutôt qu'un énième replâtrage !
22/03/2010 23:03
La déroute de la majorité présidentielle s’explique par de multiples raisons.
Il va de soi que l’engagement partisan du Président de la République dans la vie politique nationale, à rebours de la tradition de la Vème République, amplifie l’effet d’optique. A force de tirer sur la corde, de se croire tout permis, le Président a abimé la fonction et se retrouve en première ligne, surexposé.
La stratégie du parti unique explique aussi, bien sûr, l’ampleur de la déroute. Depuis 2002, comme je n’ai cessé de le répéter, l’UMP a été incapable de vraiment s’enraciner dans les urnes comme dans le cœur des Français. L’élection présidentielle, quant à elle, demeure inclassable car elle demeure un face-à-face entre un homme et un peuple, reléguant au second plan les étiquettes partisanes, et il faut reconnaître que Nicolas Sarkozy s’est imposé grâce à sa capacité à comprendre les attentes de l’électorat populaire.
Avec l’UMP, ce qui devait arriver, est arrivé. Elle a rejeté le Centre vers la gauche et une partie de l’électorat populaire vers le Front National. Elle est désormais prise en étau, ce qui augure des lendemains très difficiles. Quand comprendra-t-elle l’histoire politique française, forte de courants d’idées différents, les centristes, les gaullistes, les libéraux ?
Mais au cœur de la défaite de la droite, de la remontée du Front National et surtout de l’abstention massive qui se concentre, ne l’oublions pas, dans les quartiers populaires, il y a, bien sûr, le refus de la politique de la pensée unique qui essore les Français depuis 20 ans.
La colère des Français est à la hauteur de l’espoir qu’avait suscité, il faut le reconnaître, le chef de l’Etat par ses propositions attrape-tout et parfois audacieuses lors de la campagne présidentielle.
Les Français ont cru en 2007 qu’enfin on allait s’attaquer aux causes des désordres du pays : désordre de l’insécurité, désordre de l’immigration, désordre de l’économie, désordre des délocalisations massives, désordre de la misère sociale.
Le Président et sa majorité n’ont pas compris l’attente immense qui existait. Dans une incohérence totale, ils ont continué à mener la même politique que leurs prédécesseurs. Seules les paroles ont été musclées, le décalage n’en a été que plus fort entre l’attente et le résultat. La perte de crédibilité et l’incohérence se sont amplifiées.
Voilà pourquoi ce n’est pas une alternance de plus au profit de la gauche bien-pensante ou un remaniement supplémentaire de la droite libérale qui vont changer quoi que ce soit, si l’on veut que les Français retrouvent un espoir et le chemin des urnes.
Il faut donc mener une autre politique. L’autre politique, c’est déjà de retrouver la maîtrise de notre destin collectif en changeant radicalement de politique européenne. Rien ne pourra se faire tant que l’on continuera à prendre les ordres à Bruxelles, Francfort ou Luxembourg.
Les Français l’avaient d’ailleurs déjà dit lors du référendum de 2005 et l’oligarchie politique a fait strictement l’inverse.
Contrôle aux frontières, réforme ou sortie de l’euro, nouvelle politique industrielle, coopérations d’Etat à Etat pour peser sur les grands projets du XXIème siècle, industriels, scientifiques, éducatifs et culturels… La liste est longue mais connue des changements de caps européens nécessaires.
Mais tout n’est pas la faute de Bruxelles. Il faut oser aussi une vraie rupture dans notre pays. Lutter contre la délinquance en s’en donnant les moyens par une vraie réforme de la Justice, la suppression des remises de peine excessives, le traitement de la délinquance des mineurs, la réforme de la Police Nationale. Il faut aussi bien sûr rétablir l’école du mérite et de l’effort, apprendre à lire correctement à nos enfants, développer massivement l’apprentissage, réformer nos universités.
On pourrait aussi bien sûr évoquer la question centrale de l’aménagement du territoire et des services publics, arrêter leur démantèlement au profit de nouveaux grands féodaux de l’énergie, du courrier, etc.
En vérité, le problème est assez simple. Quand le gouvernement de la France se remettra-t-il au service des Français et non pas de la petite oligarchie qui nous gouverne ? Voilà pourquoi il serait vain de croire possible un renouveau sans mettre en œuvre un rassemblement pour une autre politique.
Tiens, tiens, cela me rappelle quelque chose… mais oui, c’était bien le nom du mouvement des jeunes séguinistes !
NDA
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Réaction de DLR aux résultats du second tour des élections régionales
22/03/2010 16:39
Dupont-Aignan (DLR) : "après la déroute, la droite républicaine doit changer"
21/03/2010 21h43 GMT - RÉACTIONS-PARTIS-DLR - Nouvelles de France - AFP
PARIS, 21 mars 2010 (AFP) - Nicolas Dupont-Aignan, président de Debout la République (DLR), a estimé dimanche que la "droite républicaine doit changer" après avoir subi une "déroute", jugeant qu’il n’est plus question que Nicolas Sarkozy soit à sa tête en vue de 2012.
"A défaite historique, sursaut historique ! Ce soir, l’UMP a subi une défaite historique. Le message populaire est clair : les Français ont dit non au sark-autisme !", écrit le député DLR dans un communiqué.
Selon l’élu gaulliste, les électeurs "ont sanctionné un triple échec : l’échec d’un président partisan, l’échec d’une politique gouvernementale contraire aux engagements de la campagne présidentielle, l’échec de la stratégie du parti unique qui refuse toute diversité à droite".
"Par conséquent", poursuit le député de l’Essonne, "la question de savoir si le président de la République peut encore conduire sa famille politique à la victoire en 2012 ne se pose même plus".
"La droite républicaine n’a plus le choix : il lui faut renouveler ses hommes, ses structures, ses méthodes et ses idées, sous peine d’être durablement marginalisée dans le paysage politique français", dit-il estimant qu’il y a "urgence à préparer une alternative politique : un autre président pour une autre politique".
"Pour réussir ce sursaut français indispensable, il nous faut bâtir un projet politique crédible et porteur d’espérance. Les solutions de bon sens existent, mais elles déplaisent à une minorité d’initiés et de privilégiés : à nous de remettre la France au service de son peuple ! Ce sera tout le combat de Debout la République jusqu’en 2012", a-t-il conclu.
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Conclusions pour ces régionales 2010
22/03/2010 16:33
Le PS améliore son score dans le Nord mais l’UMP a plutôt bien résisté. Pour le Pas de Calais en revanche, le PS reste ancré à la première place faisant encore de lui la principale force politique. L’UMP s’est effondrée et se classe derrière le FN qui commence une réelle implantation dans le département, sur le Bassin minier notamment. Outre le fait que l’électorat est voulut témoigner de son raz le bol de la politique Sarkozyste, nous pensons que la personnalité très contestée du secrétaire départemental de l’UMP, ne doit pas être étrangère à ce résultat. Malgré ce revers, l’UMP parvient à garder la seconde place au niveau régional. Les verts d’Europe Ecologie confirment également leur ancrage en gagnant 2 sièges supplémentaires par apport à 2004. La personnalité de Jean François Caron doit y être pour beaucoup, car c’est surtout dans le département du Pas calais qu’Europe écologie réalise ses meilleurs chiffres.
Le comité local
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Résultat du second tour
21/03/2010 21:10
PS, PC, PG, MRC…
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51 %
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UMP, NC, CPNT…
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26,5 %
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FN
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22,5 %
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Vive la francophonie !
21/03/2010 21:04
Ce samedi 20 mars fut célébré le 40ème anniversaire de la naissance de l’Organisation internationale de la Francophonie, organisme qui fédère la plupart des pays francophones de la planète. C’est l’occasion de jeter un regard lucide sur l’un des atouts importants de notre pays - l’un de ceux qui fondent sa fameuse « exception », trop souvent méprisée par les élites -, atout hélas trop négligé par nos gouvernants.
Le discours prononcé par le président de la République autour de cet événement, malgré des accents volontaristes, montre une certaine résignation, en tout cas quelques incohérences sérieuses, qu’il conviendrait de corriger. Il a été question de ne pas entrer en rivalité avec l’anglais (le monde étant assez vaste pour les deux langues), tout en défendant avec intransigeance le français au niveau institutionnel, notamment diplomatique.
Ce discours, disons-le tout net, n’est pas à la hauteur des enjeux : d’une part, il ne place pas la « querelle » avec l’anglais au bon niveau, car il est évident que notre langue, en position de faiblesse, doit tenir la dragée haute à sa rivale pour continuer à exister. Un peu comme de Gaulle à Londres se devait, à cause de la faiblesse relative de la France Libre face au gouvernement britannique, ne rien lâcher face à Churchill, avec qui les échanges orageux sont restés fameux. Faire vivre la flamme de la francophonie, il faut le rappeler, est d’abord affaire de volonté politique et il faut en conséquence que cette volonté soit au plus haut.
D’autre part, il est étrange de voir le chef de l’Etat tancer nos diplomates coupables de s’exprimer en anglais. En réalité, le mal est bien plus profond : combien de ministères à Paris produisent textes et notes en anglais à l’attention des eurodéputés français qui les utilisent dans l’enceinte du Parlement européen ? Mesure-t-on l’ampleur du reflux du français dans les instances européennes depuis 15 ans, un reflux qui a toutes les allures d’une déroute alors que notre langue est censée, de par les traités européens eux-mêmes, constituer une langue de travail de plein exercice ? Ainsi en va-t-il aussi du français scientifique, des brevets, du langage publicitaire, de la langue de travail dans les entreprises internationales basées en France, etc.
On constate de fait que les actes, au-delà des discours, ne sont pas assez au rendez-vous et doivent être renforcés. Quant aux moyens, leur insuffisance reflète bien souvent le manque de mobilisation réelle des politiques : une chaîne mondiale d’information francophone bien pâlotte, un réseau d’instituts « Victor Hugo » encore en enfance face aux puissants Goethe Instituts, des atermoiements du gouvernement face à l’idée intelligente de l’Ambassadeur Salon de créer une Fondation de la francophonie à Villers-Cotterêts (berceau de la primauté du français sur le territoire national), une participation guère active de la France à l’OIF dont on célèbre pourtant en grande pompe l’anniversaire…
La vitalité du français est l’assurance que notre façon de penser et de nous représenter le monde – unique par sa précision et sa capacité à s’inscrire dans une approche universelle - marque encore des points. C’est une cause qui dépasse de très loin le seul intérêt de la France, car aux côtés de la francophonie prospère la défense de la diversité linguistique et culturelle, chère à de nombreuses nations.
Le combat pour la francophonie, combat nécessaire, est par excellence l’un de ceux où il nous faut agir nous-mêmes, avec nos amis des cinq continents. Il faut le relancer, le remettre en perspective, l’incarner davantage dans des projets concrets (techniques, industriels, culturels, éducatifs,…), l’engager pleinement dans la révolution numérique, et lui donner les moyens qu’il mérite.
On entend souvent dire, parfois à mauvais escient pour justifier des choix de résignation, que « le monde n’attendra pas la France pour changer. » Ce propos s’applique par excellence à la francophonie, qu’on ne peut laisser plus longtemps prendre une guerre ou deux de retard. Alors, vive la francophonie !
NDA
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